mardi 29 octobre 2013
la dent
Jeudi soir nous étions tous les quatre assis dans le salon.
Pelope venait de terminer son repas. Oui son repas ! Depuis que Miss Rondelette a gouté à une cuillerée de la soupe de sa soeur, elle refuse dorénavant le bib du soir ! Du jour au lendemain, sans crier gare, mon tout petit bébé est passée d'un biberon à un repas complet : purée de légumes et compote de fruits.
Ce soir là, à la fin du repas je la fais boire, au verre (comme pour sa grande soeur j'utilise directement le verre sans passer par l'étape bib d'eau et ça fonctionne très bien) et comme souvent Tato a voulu me relayer (préparez la serpillère et un change complet...). Pour valoriser ma grande (qui en a besoin en ce moment), je la laisse faire et notre Pelope, plus fière que jamais de boire au verre et en plus avec sa grande soeur s'en donne à coeur joie et de façon bruyante.
Voyant ma doucette boire comme une assoiffée je lui fait remarquer qu'on l'entendait beaucoup et Tato me rétorqua : "c'est la dent."
Sur le coup ni Monsieur ni moi n'avons réagit, puis le bruit continuant nous nous sommes tous les deux regardés et exclamés "oui la dent !".
Cela faisait de longues secondes que notre Pelope mordait le verre en mélamine chaque fois qu'elle buvait une gorgée et le bruit que l'on entendait était bel et bien celui d'une dent qui tapait contre le plastique ! Des gencives ne pouvaient pas en faire autant !
Sans réfléchir j'introduis mon index dans la bouche de ma jolie et oh surprise : une dent ! Mon bébé vient d'avoir sa première dent et je ne sais même pas quand !
Nous étions tous fous de joie, Pelope la première ! On aurait dit qu'elle comprenait tout.
Comme si elle avait essayé de nous envoyer des signaux pour qu'enfin quelqu'un se rende compte qu'elle avait une dent. Et grâce à sa grande soeur nous l'avons découverte.
On a tous dansé dans un petit moment de folie pour célébrer la dent, en l'honneur de notre gros bébé fier comme un astre !
Bravo ma Pelope !
* Les photos ? C'est de pire en pire...mais j'en ai conscience c'est déjà ça non ?
lundi 28 octobre 2013
la crèche buissonière
Ce matin j'ai fait une surprise à ma grande fille de 2 ans et demi.
Je devais les déposer, elle et sa soeur, à 9 heures à la crèche comme prévu pendant les vacances. Je suis également en vacances mais je les fais tout de même garder le matin afin d'aller aider Monsieur en plein travaux.
Mais ce matin j'ai eu envie de faire plaisir à ma Tato. Nous sommes donc montées toutes les 3 en voiture, direction la crèche. Arrivées à destination, j'ai pris ma Pelope et j'ai dit à Tato de m'attendre 2 minutes (je n'aime pas laisser mes filles seules dans la voiture, mais là j'étais garée devant la porte et je savais que ça irait très vite). J'ai donc déposé mon bébé et ai dit à l'atsem chargée de l'accueil que Tato était un peu enrhumée et que je la gardais donc avec moi pour la matinée.
Alors oui je sais : pas bien le petit mensonge, mais normalement en cas d'absence il faut prévenir 48h à l'avance. Notez que j'avais laissé Tato dans la voiture, d'abord parce qu'en effet elle n'était pas malade et je ne voulais pas "mentir" devant elle, et aussi pour ne pas qu'elle pense qu'il y a possibilité de "feinter" la crèche. Finalement ça a arrangé tout le monde car l'équipe était en effectif réduit.
De retour dans la voiture j'ai annoncé à ma miss que nous passions la matinée rien que toutes les deux et j'ai pris la direction du centre ville.
A nous la virée entre filles !
Au programme : un p'tit dèj dans un salon de thé avec d'excellentes pâtisseries (je crois que ma descendance est aussi gourmande que moi !), puis direction le magasin de chaussures pour enfants.
Nous avons choisi une jolie paire de bottines Babybotte, une valeur sûre car elle en a porté tout l'hiver dernier. Je suis conquise par cette marque, à la fois pour l'esthétique et la qualité irréprochable de leurs chaussures.
Nous sommes ensuite allées dans un grand magasin de jouets, il nous fallait un catalogue afin de choisir ce que le papa Noel allait apporter cette année ! Nous n'avons pas pu résister et avons acheté une petite maison de Minnie et ses personnages vraiment trop mignons !
* Que j'aimerai retourner en enfance pour jouer à tout cela (rien ne m'en empêche aujourd'hui...certes) !
Enfin après un arrêt chez le buraliste, ou à la base je devais acheter des timbres et ou finalement nous nous sommes retrouvées avec des bonbons (j'ai oublié les timbres !) nous avons repris la route vers la crèche récupérer notre doucette qui nous attendait sagement après avoir bu un gros biberon.
Ces quelques heures passées ensemble nous a fait le plus grand bien à toutes les deux. Ma Tato était ravie d'avoir sa maman rien qu'à elle, ce qui n'arrive que très rarement en ce moment. J'espère que cette matinée sera la première d'une longue série !
Et vous, vous arrive-t-il de passer des moments privilégiés avec vos enfants ?
jeudi 24 octobre 2013
l'instant psy : nourrir son désir d'enfant
Je n'avais pas l'intention d'écrire un nouvel instant psy tout de suite mais le précédent m'a valu pas mal de questions intéressantes que j'ai reçu par mon formulaire de contact (d'ailleurs n'hésitez pas à réagir à mes articles par mail ou commentaire, cela me permet de connaître votre avis, positif ou négatif). Je me permets donc de répondre à certaines questions de me lectrices et d'étoffer mon premier "instant psy".
Pouvoir penser son désir d'enfant
Le fait de pouvoir penser avoir un enfant est une étape majeure dans la préparation psychologique qui amène un individu, homme ou femme, à pouvoir s'approprier pleinement son rôle de futur parent. En effet, cette possibilité d'envisager l'enfant renvoie à la manière, plus ou moins élaborée, avec laquelle notre père et notre mère ont pu (ou non) penser notre arrivée au monde. De même, la faculté qu'ont eu (ou non) nos parents à nous montrer et à nous dire l'origine de notre présence s'avère déterminante. En cela, elle peut nous permettre de projeter, à notre tour, l'arrivée de notre propre enfant.
Bilan critique de son héritage de vie
Nous avons tous connu un modèle parental, plus ou moins sécure, plus ou moins structurant pour notre construction personnelle. Il convient ensuite, une fois en âge d'imaginer avoir un enfant, de pouvoir s'interroger sur ce modèle :quelles sont les dimensions constructives que je souhaite à mon tour transmettre à mon enfant ? Quels fonctionnements ou messages éducatifs me semblent être prioritaires et ceux, à l'inverse, que je ne désire surtout pas reproduire ? Ce bilan de notre héritage de vie facilitera la mise en conscience des aspirations profondes qui guident notre propre désir d'enfant.
Comment nourrir ce qui a été défaillant ?
Une fois au clair avec nos motivations à devenir parent, il convient de trouver différents moyens pour compenser ce que nous n'avons pas pu connaître de la part de nos parents mais que nous souhaiterions apporter à nos propres enfants. Pour se faire, nous pouvons nourrir notre quête d'exemples extérieurs qui peuvent aussi bien provenir de nos proches (amis, collègues...) que des médias (émission de télévision, de radio, magazines...) ou encore de la riche littérature existant dans ce domaine.
* spéciale dédicace à ma Pelope, photo du haut, qui vient d'avoir sa première dent aujourd'hui !
La photo du bas c'est ma Tato qui joue de plus en plus à la poupée, ça fait plaisir de la voir s'amuser seule !
Pouvoir penser son désir d'enfant
Le fait de pouvoir penser avoir un enfant est une étape majeure dans la préparation psychologique qui amène un individu, homme ou femme, à pouvoir s'approprier pleinement son rôle de futur parent. En effet, cette possibilité d'envisager l'enfant renvoie à la manière, plus ou moins élaborée, avec laquelle notre père et notre mère ont pu (ou non) penser notre arrivée au monde. De même, la faculté qu'ont eu (ou non) nos parents à nous montrer et à nous dire l'origine de notre présence s'avère déterminante. En cela, elle peut nous permettre de projeter, à notre tour, l'arrivée de notre propre enfant.
Bilan critique de son héritage de vie
Nous avons tous connu un modèle parental, plus ou moins sécure, plus ou moins structurant pour notre construction personnelle. Il convient ensuite, une fois en âge d'imaginer avoir un enfant, de pouvoir s'interroger sur ce modèle :quelles sont les dimensions constructives que je souhaite à mon tour transmettre à mon enfant ? Quels fonctionnements ou messages éducatifs me semblent être prioritaires et ceux, à l'inverse, que je ne désire surtout pas reproduire ? Ce bilan de notre héritage de vie facilitera la mise en conscience des aspirations profondes qui guident notre propre désir d'enfant.
Comment nourrir ce qui a été défaillant ?
Une fois au clair avec nos motivations à devenir parent, il convient de trouver différents moyens pour compenser ce que nous n'avons pas pu connaître de la part de nos parents mais que nous souhaiterions apporter à nos propres enfants. Pour se faire, nous pouvons nourrir notre quête d'exemples extérieurs qui peuvent aussi bien provenir de nos proches (amis, collègues...) que des médias (émission de télévision, de radio, magazines...) ou encore de la riche littérature existant dans ce domaine.
* spéciale dédicace à ma Pelope, photo du haut, qui vient d'avoir sa première dent aujourd'hui !
La photo du bas c'est ma Tato qui joue de plus en plus à la poupée, ça fait plaisir de la voir s'amuser seule !
mercredi 23 octobre 2013
problèmes d'endormissement à 2 ans : caprice, peur du noir ou autre ?
Par périodes (environ 3 ou 4 soirs d'affilée) ces derniers mois, ma fille de 2 ans et demi, qui jusqu'à présent n'avait jamais posé problème pour dormir, refuse d'aller au lit le soir et appelle, hurle lorsque l'on sort de sa chambre.
Chaque fois je me pose les mêmes questions : est-ce un caprice, a-t-elle peur, est-elle malade ? En effet ce n'est pas évident à cet âge d'évaluer correctement ce qui lui arrive.
Voici donc les solutions que j'essaie de mettre en place lorsque nous nous retrouvons dans cette situation.
Tout d'abord avant de la coucher, je vérifie qu'elle n'ait pas de température. Car si c'était le cas, il est normal que cela perturbe son sommeil, qu'elle ne soit pas dans son état "normal". Une fois que j'ai pu constater que tout allait bien ; couche propre, pas trop chaud ni trop froid, à l'aise dans son pyjama, etc, je la dépose calmement dans son lit après un gros câlin et je lance la routine habituelle, celle mise en place depuis longtemps maintenant.
Chaque famille a ses propres rituels et je pense qu'il est important pour l'enfant d'instaurer très tôt des habitudes au moment du coucher, quelque chose qui le rassure et lui permette d'appréhender la nuit de façon plus sereine.
A la maison nous racontons trois petites histoires, puis je lui explique calmement le programme de la journée du lendemain (aller à la crèche, voir une mamie...) ce qui me permets toujours de lui dire qu'il faut qu'elle dorme bien afin d'être en forme pour profiter de sa journée. Ma chipie tente toujours de relancer la conversation mais il arrive un moment ou il faut conclure sans la laisser s'éterniser. Donc vient le bisou, enfin les bisous, puis je sorts de sa chambre, en pensant intérieurement : ouf je vais enfin pouvoir me poser, respirer, me détendre un peu avant d'aller moi aussi au lit.
Et làc'est le drame c'est les hurlements !
Elle n'est pas malade donc je me dis qu'elle a peut-être peur. Pour tenter de la rassurer je laisse sa porte entrouverte et allume la lumière du couloir ou des toilettes pour pas qu'elle soit dans le noir (sa veilleuse n'a pas l'air de lui suffire). Nous avons également pris l'habitude de la laisser nous entendre. En effet, j'ai l'impression que le fait de nous écouter discuter (doucement bien sûr) ou bien d'entendre la télévision en fond cela la tranquillise ; comme si le silence l'inquiétait (ce qui peut être compréhensible pour un petit enfant).
Mais souvent lorsqu'elle est dans une période ou mademoiselle a décidé de ne pas dormir, elle continue à hurler de toutes ses forces. A ce moment là si il n'y avait pas son papa pour me retenir, je la lèverai car ses pleurs sont plus vrais que nature, j'ai un noeud dans l'estomac, je me sent oppressée.
Je pense d'ailleurs l'inscrire très vite à un cour de théâtre car elle ferait une excellente comédienne !
Nous avons fait plusieurs fois l'erreur de la lever mais nous n'aurions pas du ! A part retarder l'heure du coucher cela ne sert à rien si ce n'est qu'elle comprenne qu'il y a possibilité de ne pas dormir.
Alors caprice ? J'ai envie de répondre oui. A 2 ans un enfant commence à comprendre qu'il peut prendre le pouvoir sur les choses. Et le fait de refuser de dormir (alors que tout se passait bien jusqu'à présent) est une façon de tester les parents.
Donc pour ne pas qu'il prenne de mauvaises habitudes (et ça va très vite à leur âge, un soir ou deux suffisent) il faut malheureusement le laisser appeler ou hurler même si cela dure longtemps et nous déchire le coeur !
Ce qui est valable pour ma fille ne l'est peut être pas forcément pour vos enfants,
mais ce qui est universel, c'est que ce sont tous des filous à cet âge !
Si de vôtre coté vous avez des soucis pour le coucher de vos enfants ou au contraire des solutions qui ont fait leurs preuves n'hésitez pas à nous en faire part ?
Chaque fois je me pose les mêmes questions : est-ce un caprice, a-t-elle peur, est-elle malade ? En effet ce n'est pas évident à cet âge d'évaluer correctement ce qui lui arrive.
Voici donc les solutions que j'essaie de mettre en place lorsque nous nous retrouvons dans cette situation.
Tout d'abord avant de la coucher, je vérifie qu'elle n'ait pas de température. Car si c'était le cas, il est normal que cela perturbe son sommeil, qu'elle ne soit pas dans son état "normal". Une fois que j'ai pu constater que tout allait bien ; couche propre, pas trop chaud ni trop froid, à l'aise dans son pyjama, etc, je la dépose calmement dans son lit après un gros câlin et je lance la routine habituelle, celle mise en place depuis longtemps maintenant.
Chaque famille a ses propres rituels et je pense qu'il est important pour l'enfant d'instaurer très tôt des habitudes au moment du coucher, quelque chose qui le rassure et lui permette d'appréhender la nuit de façon plus sereine.
A la maison nous racontons trois petites histoires, puis je lui explique calmement le programme de la journée du lendemain (aller à la crèche, voir une mamie...) ce qui me permets toujours de lui dire qu'il faut qu'elle dorme bien afin d'être en forme pour profiter de sa journée. Ma chipie tente toujours de relancer la conversation mais il arrive un moment ou il faut conclure sans la laisser s'éterniser. Donc vient le bisou, enfin les bisous, puis je sorts de sa chambre, en pensant intérieurement : ouf je vais enfin pouvoir me poser, respirer, me détendre un peu avant d'aller moi aussi au lit.
Et là
Elle n'est pas malade donc je me dis qu'elle a peut-être peur. Pour tenter de la rassurer je laisse sa porte entrouverte et allume la lumière du couloir ou des toilettes pour pas qu'elle soit dans le noir (sa veilleuse n'a pas l'air de lui suffire). Nous avons également pris l'habitude de la laisser nous entendre. En effet, j'ai l'impression que le fait de nous écouter discuter (doucement bien sûr) ou bien d'entendre la télévision en fond cela la tranquillise ; comme si le silence l'inquiétait (ce qui peut être compréhensible pour un petit enfant).
Mais souvent lorsqu'elle est dans une période ou mademoiselle a décidé de ne pas dormir, elle continue à hurler de toutes ses forces. A ce moment là si il n'y avait pas son papa pour me retenir, je la lèverai car ses pleurs sont plus vrais que nature, j'ai un noeud dans l'estomac, je me sent oppressée.
Je pense d'ailleurs l'inscrire très vite à un cour de théâtre car elle ferait une excellente comédienne !
Nous avons fait plusieurs fois l'erreur de la lever mais nous n'aurions pas du ! A part retarder l'heure du coucher cela ne sert à rien si ce n'est qu'elle comprenne qu'il y a possibilité de ne pas dormir.
Alors caprice ? J'ai envie de répondre oui. A 2 ans un enfant commence à comprendre qu'il peut prendre le pouvoir sur les choses. Et le fait de refuser de dormir (alors que tout se passait bien jusqu'à présent) est une façon de tester les parents.
Donc pour ne pas qu'il prenne de mauvaises habitudes (et ça va très vite à leur âge, un soir ou deux suffisent) il faut malheureusement le laisser appeler ou hurler même si cela dure longtemps et nous déchire le coeur !
Ce qui est valable pour ma fille ne l'est peut être pas forcément pour vos enfants,
mais ce qui est universel, c'est que ce sont tous des filous à cet âge !
Si de vôtre coté vous avez des soucis pour le coucher de vos enfants ou au contraire des solutions qui ont fait leurs preuves n'hésitez pas à nous en faire part ?
lundi 21 octobre 2013
l'instant psy : société et désir d'enfant
Aujourd'hui j'ouvre une nouvelle catégorie, un peu plus sérieuse : l'instant psy. J'ai étudié la psychothérapie et la psychanalyse durant 5 années mais je n'en ai pas fait pour autant mon métier (pour le moment, mais j'y songe d'ici quelques années). Ainsi j'aimerai de temps en temps (je ne sais pas encore à quel rythme) écrire sur un sujet qui me tient à coeur, toujours en rapport avec la maternité. Pour mon premier article, je vais parler de la société (la notre) et du désir d'enfant. Comment, dans notre pays, le percevons-nous ?
N'hésitez pas à me faire part de votre avis, que vous soyez ou non d'accord avec moi.
Pendant des siècles, l'Etat a directement influencé les niveaux de la natalité dans notre pays en encourageant le plus souvent les couples à faire des enfants. Combiné à l'absence de moyens de contraceptions fiables ainsi qu'à une mortalité infantile longtemps élevée, les familles françaises disposaient de beaucoup de raisons pour réaliser leur(s) désir(s) d'enfant(s).
Héritage social et religieux
L'héritage social et culturel de notre société marque de son empreinte le désir d'enfant, souvent à l'insu des parents ou futurs parents. En cela, notre représentation de la mise au monde, longtemps inspirée des dogmes catholiques (la conception y est encouragée, les familles nombreuses également) explique pour partie l'étonnante vitalité du taux de fécondité dans notre pays (près de 2,1 enfants par femme soit l'un des taux les plus élevés des pays développés).
Les enfants, une cible de consommation
Au delà de la nécessité biologique de procréer pour assurer le renouvellement de l'espèce, il existe une série d'influences entretenues par notre société. Parmi celles-ci, la place des enfants, en tant que cible de consommation et de Marketing, occupe une place prépondérante dans l'univers de chacun : présence importante dans les médias, valorisation (voire injonction) d'avoir des enfants dans la publicité...etc.
Puis-je exister dans cette société sans enfants ?
A l'inverse, la société actuelle semble souvent mettre de coté celles ou ceux qui, adultes, préfèrent ne pas avoir d'enfant. Sans que ce phénomène ne soit réellement explicite ou caractérisé, on peut considérer que le choix de ne pas être parent est plus souvent considéré comme une forme d'anormalité (de non accomplissement de son existence), de marginalité et peut-être aussi, inconsciemment, de non-utilité à la collectivité.
Et vous, comment percevez-vous la société face au désir d'enfant ? Que pensez-vous des couples qui font le choix de ne pas en avoir ?
jeudi 17 octobre 2013
la politesse, ça existe...encore ?
Je ne suis pas du genre à juger les gens (du moins j'espère) , mais je commence à être exaspérée par le comportement de certains qui n'ont aucun savoir-vivre !
Aujourd'hui un petit garçon d'environ 10 ans m'est passé devant lorsque j'ouvrais la porte d'un magasin en me piétinant complètement et en me bousculant. Il a continué sa route sans se retourner ni bien sûr dire pardon. Le pire est que ses parents, qui ont assisté à la scène, n'ont pas bronché !
Cette histoire me rappelle qu'il m'est arrivé le même genre de situation alors qu'il y a quelques jours je faisais la queue dans les toilettes d'un supermarché. Lorsque ce fut mon tour, un petit garçon (chez les dames) m'est passé devant et a pris ma place alors que je m'apprêtais à y entrer. Je me suis fait insultée par sa mère et une jeune femme qui était avec elle pour simplement avoir dit à l'enfant qu'il aurait pu me demander ! Car bien sûr je lui aurais cédé ma place, mais là...
Je ne pense pas être trop à cheval sur les principes mais je trouve qu'il y a quand même des limites !
J'espère ne jamais être comme ces parents, qui prennent sans cesse la défense de leurs enfants auprès d'un instit ou d'un prof, qui leurs donnent raison alors qu'ils mériteraient d'être grondés. Parce que je considère qu'apprendre le respect, la politesse à un enfant, c'est lui donner les outils pour réussir sa vie, devenir quelqu'un de bien.
dimanche 13 octobre 2013
crèche vs nounou
Comme je l'ai écrit dans un précédent article, je n'ai pas été totalement satisfaite du mode de garde des deux dernières années chez une assistante maternelle.
Maintenant mes filles sont à la crèche, Pelope, 5 mois, chez les tout-petits et Tato, presque 2 ans et demi, chez les grands. Cela fait bientôt deux mois qu'elles y vont cinq jours par semaine.
Je vais donc vous faire un petit comparatif nounou/crèche, basé sur mes impressions et mon ressenti.
Les repas :
Chez la nounou, lorsque j'ai commencé la diversification de Tato, je fournissais les repas que je préparais la veille. Cela n'a pas empêché mon assistante maternelle de prendre pas mal d'initiatives (sans me demander mon avis donc) et de lui donner des aliments que je ne souhaitais pas, ou au moins pas en grosses quantités : chocolats, bonbons, petits-beurres dans le bib du matin (oui !). Je lui ai fait plusieurs fois part de mon désaccord (je ne suis pas non plus une tortionnaire mais le chocolat par exemple c'est non lorsqu'elle est constipée et c'est souvent le cas donc j'évite) mais je la soupçonne d'avoir continué, les friandises étant un moyen simple avec Tato pour lui faire faire quelque chose (la carotte en quelque sorte).
A la crèche. Quel ne fut pas mon étonnement lorsque la directrice m'a expliqué leur façon de faire. Pour les grands, une cuisinière vient tous les jours préparer les repas, avec des produits exclusivement bio dont la plupart viennent d'un jardin entretenu par la commune ! C'est pas le top ça ? Je n'en demandais pas autant, j'en suis ravie ! Pour les tout-petits, ils attendent que j'introduise un aliment (quand c'est la première fois) et lorsque cela se passe bien, je donne le top départ à la crèche pour qu'ils en fassent autant. Aliment par aliment. Cela me convient parfaitement !
Le sommeil :
Chez la nounou, j'ai visité une fois l'étage de sa maison lors de l'entretien d'embauche, j'ai pu voir deux chambres avec un lit bébé dans chacune, mais la façon dont les siestes se déroulaient a toujours été un peu floue. En effet chaque fois que je demandais, la nounou restait évasive, je n'ai jamais pu savoir exactement comment elle s'organisait pour les siestes étant donné qu'il y avait plus d'enfants que de lits ! Un jour la nounou m'a même dit qu'elle avait mis un lit pliant dans une sorte de cellier pour Tato car elle faisait du bruit et réveillait les autres bébés. Dans le cellier en question se trouvait la litière du chat. Je lui ai bien sûr dit que je n'étais pas d'accord du tout ! Bref je en ce qui concernait les siestes j'étais loin d'être convaincue du bon déroulement de la chose et d'ailleurs je récupérais souvent ma fille grognon, les yeux cernés car elle n'avait pas dormi.
A la crèche, Pelope y dort comme à la maison. Il y a une chambre avec six lits à barreaux pour les bébés et je n'ai pas l'impression qu'elle fasse la différence avec la maison. Pour Tato c'est plus compliqué. Une pièce est destinée aux moyens et aux grands, avec de touts petits lits superposés. Pour l'instant Tato a très peu dormi, je m'en doutais car elle a l'habitude d'être seule à la maison. Tant pis, elle n'y est pour la sieste que le vendredi après-midi et les dames de la crèche m'ont dit qu'elle restait quand même allongée au moins une heure, ce qui lui permettait de se reposer un peu. C'est sur que du coup le vendredi soir elle est fatiguée, grognon étant donné qu'à la maison ses siestes durent de 2 à 3 heures.
Les activités :
Chez la nounou, elle avait récupéré des jeux, des poupées et accessoires donc il y avait de quoi s'amuser. Par contre la télé était allumée en continu et cela ne me plaisait pas du tout !
A la crèche. Il y a toutes sortes de jeux et surtout de nombreuses activités : pâtisserie le lundi, suivie de la dégustation au dessert de leurs gâteaux, gym le mardi, peinture, dessin, collage et toutes sortes d'occupations auxquelles je n'aurai pas pensé pour la maison. Pour les bébés, il y a différents tapis de jeux, transats, qui permettent à l'enfant de ne pas être tout le temps au même endroit.
Les horaires :
Sur une année, la nounou aura oublié de se réveiller 4 fois (chaque fois je me suis retrouvée à sonner au portail, en plein hiver à 7h15, ma fille dans la voiture) et je suis du coup arrivée en retard à mon travail. Elle a été malade un bon nombre de fois, une dizaine de jours sur l'année scolaire, non prévus, c'est à dire qu'en général je recevais un sms à 7h05 quand j'étais en train de "charger" ma fille dans la voiture. Les nerfs chaque fois car en plus de ne pas pouvoir aller travailler (et de prévenir moi aussi au dernier moment), j'avais réveillé ma fille alors qu'elle aurait pu rester au chaud dans son lit si elle me l'avait dit ne serait-ce une demie heure plus tôt. Il y a eu également quelques absences prévues, qui elles m'ont permis de m'organiser.
A la crèche, je n'ai pas ce problème puisque le personnel est nombreux, la directrice très efficace. Si quelqu'un a été malade, cela ne s'est en tous cas pas vu.
Vous l'aurez compris, la crèche est pour moi le mode de garde que je préfère, pour ce que je viens de citer et pour une multitude de petits détails dont j'aurai peut être l'occasion de parler dans d'autres articles. Je suis vraiment ravie de ce moyen de faire garder mes filles et cela se ressent lorsque je vais les chercher. Tato a toujours beaucoup de choses à me raconter, toujours très enthousiaste et Pelope m'a l'air d'un bébé très épanoui !
Et vous, quel mode de garde préférez-vous ? Etes vous d'accord avec mon penchant pour la crèche ou avez-vous une super nounou ?
* la photo ci-dessus c'est bébé pelope en train de jouer sur notre lit.
vendredi 11 octobre 2013
je n'aime pas les chats : l'histoire de chaussette
Je vais peut-être m'attirer les foudres du net en écrivant cela mais je n'aime pas tellement les chats.
C'est surtout que j'ai eu une mauvaise expérience avec mon premier : Manga, une toute petite chatte que mon grand-père agriculteur avait trouvé dans un champ, comme abandonnée ou perdue à seulement quelques jours.
J'avais 17 ans, je venais d'avoir mon premier appart, un studio.J'ai absolument voulu la garder et m'en occuper.
Des biberons toutes les 3 heures et beaucoup de soins, c'était ce qu'il fallait faire pour qu'elle ait une chance de survivre nous avait dit le vétérinaire. Je me suis occupée d'elle afin de remplacer sa maman et tout s'est bien passé.
Mais lorsqu'elle a commencé à grandir, comme tous les jeunes chats, elle s'est mise à faire pas mal de bêtises. Des coups de griffes un peu partout, elle déterrait les plantes, et l'odeur de la litière empestait souvent mon petit appart. Elle a terminé chez mes grands-parents, à la campagne, plus heureuse que jamais et moi je me suis jurée que je n'aurais plus jamais de chat, en appartement, car il me semble qu'ils sont bien plus heureux avec de l'espace pour vivre. De plus à l'époque je n'avais pas réalisé qu'avoir un animal devait être quelque chose de réfléchi et non un "caprice" d'ado.
J'ai donc passé les quinze dernières années sans chat et m'en suis très bien portée ! Les tentatives de mon fiancé qui les adore sont restées vaines. C'était non et non, le souvenir de Manga étant toujours présent.
Mais c'était sans compter la découverte d'un tout petit chaton et de sa maman morte, dans la paillière, toujours chez mes grands parents, chez qui nous sommes désormais voisins. Mes grands-parents, qui commencent à être bien vieux et surtout déjà bien lotis question animaux (poules, pintades, chien, chevaux...), n'ont pas souhaité le garder. En ce qui me concerne, il en était tout simplement hors de question ! Alors on a contacté toutes les spa de la région, les refuges, tout ce qu'on a pu mais personne ne pouvait le prendre. C'est dingue quand même de ne pas pouvoir mettre un animal en sécurité lorsqu'on en trouve un. C'est qu'il y en a beaucoup trop, nous a expliqué un monsieur de la spa. Enfin si, on a trouvé un endroit, mais si le chaton n'était pas adopté dans les 48 heures, il était piqué ! Hallucinant non ?
On a passé un mois à chercher, un mois pendant lequel ma fille et mon chéri se sont attachés à lui, à le nourrir, le câliner, jouer...Je commençais bien à sentir venir l'inévitable mais non non non et non, il n'en était pas question ! Plus jamais je ne voulais être dépendante d'une litière, de ne pas pouvoir partir quand bon nous semblait car personne pour le nourrir et je ne parle pas des poils, des griffes sur les meubles etc.
Mais voilà, que faire ? Les annonces restaient sans réponse, on avait tout tenté !
Un jour je me suis tapé un coup de nerf, j'ai fait fabriquer une cage avec les moyens du bord à mon fiancé, charger l'animal (qui n'avait toujours pas de nom puisqu'on ne le gardait pas de toutes façons) dans la voiture. Tout ça en se disputant bien sûr, enfin en me disputant, criant que c'en était trop, que c'était dégueulasse que ce soit moi la méchante, que de toutes façons c'était toujours pareil...et blablabla ! Ce que je n'ai pas précisé c'est que l'histoire a débutée alors que ça ne faisait même pas une semaine que j'étais rentrée de la maternité avec ma Pelope. Ca me permettait d'ailleurs d'avoir un argument de poids : j'avais déjà au minimum une bonne douzaine de couches à changer tous les jours avec mes deux filles, je ne voulais pas un troisième bébé à charge !
Lorsque mon copain s'est retrouvé au bout du chemin dans la voiture, avec le chat à l'arrière, j'ai crié de toutes mes forces pour qu'il m'entende et qu'il fasse demi-tour.
Tato l'a baptisé Chaussette et aujourd'hui il fait partie de la famille.
mercredi 9 octobre 2013
wonder blogueuses
Parce que ça fait maintenant plus de deux ans que je les lis,
parce qu'elles m'ont donné envie d'écrire mon propre blog,
parce qu'elles sont des exemples pour ma vie de maman,
parce qu'elles m'ont influencé et parce que cela doit se voir dans mes articles,
Je voulais remercier ces quelques blogueuses, sans qui je n'aurai probablement pas créé mon blog, chez qui je n'aurai que très rarement fait savoir mon intérêt pour leurs articles alors que j'en suis une lectrice assidue.
Alors parce que parfois ça ne fait pas de mal, un grand MERCI à :
Marjoliemaman, dont j'adore la simplicité, sa joie de vivre, sa façon d'être maman tout simplememt.
Lili of the valley pour ses superbes photos (quel coup d'oeil !) prises sans prétention et son style d'écriture.
Un ti bébé, car c'est le premier blog que j'ai commencé à lire, j'ai vécu ma première grossesse en même temps que la sienne, elle écrit à la fois avec humour et rigueur et j'aime beaucoup.
Et enfin Bleubird, de l'autre coté de l'océan, pour son univers vintage, ses bonnes idées déco et vestimentaires.
Je suis désolée si certain de mes articles ressemblent aux vôtres, je suis tellement imprégnée de vos blogs que cela me vient naturellement. J'écris aussi un peu cet article de remerciement, pour que vous sachiez que j'en ai conscience...
Merci également à une multitude de blogueuses que je ne pourrai pas citer tellement elles sont nombreuses, (et si on y ajoute la catégorie "cuisine" et "mode" alors là on fait péter le jackpot !).
* pour le fun, un merci dans toutes les langues !
lundi 7 octobre 2013
culpabilité quand tu nous tiens...
C'est très dur de s'en défaire de cette culpabilité. Surtout lorsqu'il est question de sentiments, d'amour envers ses enfants.
J'ai vécu ma première grossesse comme un enchantement ; j'ai adoré lire tout un tas d'articles, de livres, de blogs à ce sujet. J'ai été en osmose avec mon bébé et ces 9 mois resteront à jamais gravés en moi.
J'aurai aimé qu'il se passe la même chose avec ma deuxième grossesse, mais dès l'annonce de celle-ci, tout un tas de questions sont venues me perturber. Et encore aujourd'hui j'ai du mal à m'en détacher.
Comment allait réagir ma fille, jusque là élevée en enfant unique ? J'étais tout à elle, en fusion avec ce petit être que j'aime tant. Comment vivre la même chose avec mon deuxième bébé alors qu'elle ne sera pas seule ?
J'avais bien conscience que ces questions venaient de moi et non de ma fille, mais j'ai passé toute ma grossesse à me demander comment allait se passer cette rencontre, comment ma Tato allait réagir à l'arrivée de sa petite soeur.
Un jour ma mère m'a remise en place. Voyant que je me prenais vraiment la tête elle me dit que j'étais en train d'imposer à ma fille ce que moi je ressentais. Et pour conclure elle m'affirma que je ne pouvais pas faire plus beau cadeau à Tato que de lui "offrir" une petite soeur.
Elle avait raison, à partir de ce jour là et jusqu'à mon accouchement j'ai tout fait pour voir les choses du bon coté.
Et puis est arrivé le grand jour. J'appréhendais beaucoup cet accouchement tant le premier avait été chaotique ! Et j'ai eu tord car il m'a vraiment réconciliée avec le don de vie tellement il s'est bien passé. Pour le premier le travail avait été très long, la péridurale ne m'a plus fait effet au moment ou j'en aurai eu le plus besoin, bref un souvenir très douloureux.
Pour le deuxième aucun rapport : en deux heures ma Pelope était sur mon ventre, toute chaude, et le soir même j'étais prête à rentrer chez moi !
Mais c'est là que ce fut très dur. Obligée de rester 4 jours, ma fille m'a manquée cruellement. Je me sentais loin d'elle, justement à un moment ou j'aurai eu besoin de lui parler, de lui expliquer (je l'avais fait longuement pour la préparer mais à deux ans je ne savais pas trop ce qu'il en restait). Lorsqu'elle venait me voir à la maternité je crois que c'était encore plus dur. Les regards qu'elle me lançait lorsque je m'occupais de sa petite soeur me crevaient le coeur.
A quoi pensait-elle le soir avant de s'endormir sans sa maman pour lui raconter une histoire et la bercer tendrement ? Cette idée me mettait dans un état pas possible, le baby blues n'arrangeant pas les choses.
J'ai vécu les quatre jours à la mater assez difficilement. J'étais bien sur in love de ma toute petite, un bébé parfait qui pleurait très peu et vraiment facile à vivre. Mais je pensais aussi beaucoup à ma grande. C'était la première fois que nous étions séparées plus d'une nuit, je l'ai très mal vécu.
Et cette petite Pelope si gentille, n'était-elle pas comme cela par la force des choses ? Mon esprit n'était pas entièrement disponible pour elle, j'avais peur qu'elle le ressente.
Encore aujourd'hui, je suis moins présente pour elle que pour sa soeur au même âge, voilà une raison de plus de culpabiliser.
Un peu plus de 5 mois après sa naissance, je suis toujours pleine de questions, autant pour l'une que pour l'autre. Je les aime très fort toutes les deux et leur consacre tout le temps que je peux, adapté aux besoins de chacune.
Mais ce n'est pas tous les jours facile, j'ai souvent l'impression de mal faire, bien obligée d'en laisser une de coté à certains moments.
Pourtant je me dis que qu'elles sont loin d'être les seules à vivre cela. Moi même j'ai une soeur de 2 ans ma cadette, et je n'ai pas du tout le souvenir d'avoir souffert de son arrivée. Alors pourquoi je me pose toutes ces questions ?
J'ai bien conscience que si je suis bien, mes filles seront biens et inversement. Alors pourquoi se torturer ainsi la tête ?
Avez-vous vécu cela vous aussi ? Pouvez-vous me donner des conseils pour aborder la chose plus sereinement ?
jeudi 3 octobre 2013
et si nous parlions de choses qui fâchent ?
Enfin qui fâchent..plus ma fille que moi finalement mais je me retrouve face à un sujet épineux. Pour le glamour on repassera !
Oui parce que lorsqu'on devient parents, nos priorités changent bien sur, mais aussi nos préoccupations et nos sujets de conversation ! Combien de fois avec le papa des filles nous avons parlé de leurs pipi/caca, on ne peut plus sérieusement en plus ! Un tue l'amour dites vous ? Je ne m'avancerais pas sur la question (du moins aujourd'hui) car je pense que tous les couples abordent la chose différemment.
Donc revenons à ce qui nous intéresse aujourd'hui : le pot.
Petit flashback pour mieux comprendre la situation. En fait je ne sais pas grand chose sur les étapes de la propreté d'un enfant, je n'ai pas particulièrement lu d'article ou de livre sur le sujet. Ce que je sais c'est qu'un enfant est censé être propre lorsqu'il entre à l'école c'est à dire aux alentours de 3 ans.
Mais 3 ans c'est "vieux", du moins c'est ce que je me suis dit lorsque ma fille Tato a commencé à tenir assise. Elle est intelligente, pourquoi ne pas l'habituer dès maintenant à y aller ?
Elle n'avait pas 1 an donc lorsque je lui ai acheté un joli pot et que l'on a commencé à l'essayer. C'était marrant ; ma Tatounette était contente de s'y assoir même si il se passait rarement quelque chose. Tellement rarement d'ailleurs que je ne pourrai pas vous citer une fois. Ca a du arriver tout de même puisque j'ai continué à la mettre régulièrement sur ce pot pensant qu'elle prendrait l'habitude.
Mais grosse erreur : je n'aurai surement pas du ! Parce que finalement ce pot, et bien on a un peu lâché l'affaire : il ne se passait pas grand chose, parfois par flemme, ou tout simplement parce qu'elle était trop petite à ce moment là et que c'était un peu n'importe quoi.
Mais voilà, problème : un peu avant ses 2 ans, quand je l'ai jugée suffisamment mûre pour comprendre ce qu'était la propreté et donc commencer à ne plus mettre de couches, et bien mademoiselle ne veut pas entendre parler du pot ! Et toujours pas aujourd'hui 6 mois après !
J'abuse un peu lorsque je dis toujours pas aujourd'hui car on commence à s'en servir mais à la maison, jamais à la crèche et c'est souvent source de conflit (alors que justement je ne veux ni la forcer ni la brusquer).
Alors je pense que j'ai très mal fait. J'aurai pu jouer sur l'effet de surprise, de nouveauté, à une période ou elle aurait eu l'âge de se prendre au jeu et de comprendre et au lieu de ça, j'ai été impatiente, croyant que ça fonctionnerait mieux comme cela alors que pas du tout.
Donc si vous avez vécu la même chose que moi ou tout simplement si vous avez des conseils pour une réconciliation éventuelle avec notre sujet de discorde du moment, et bien n'hésitez pas à me le faire savoir. En tous cas moi j'ai compris que vouloir brûler les étapes c'est pas forcément ce qu'il y a de mieux à faire avec des enfants. et j'en prends note pour Pelope !
mardi 1 octobre 2013
les travaux : quel chantier !
Depuis quelques jours nous avons déserté notre "chez-nous" pour nous installer dans un petit appart gentiment prêté par la famille car nous avons débuté de gros travaux à la maison.
Mais alors quelle galère !
Déjà parce que les filles ont perdu leurs repères : plus leurs chambres, plus leur maison ni leurs jouets (on a emporté le strict minimum car le déménagement était déjà énorme !).
Je suis super limitée pour cuisiner, m'occuper du linge, etc...
C'est un peu comme si nous étions dans une location de vacances sauf que ce n'est pas du tout les vacances. Bien obligés d'aller travailler (trajet rallongé de 15 min soit dit en passant), d'amener les enfants à la crèche, bref de continuer ce qui fait habituellement notre quotidien.
J'espère que le résultat sera à la hauteur de nos sacrifices mais je n'en doute pas. Nous faisons une grande ouverture dans le salon à l'ouest avec une baie vitrée afin de gagner en lumière, nous abattons la cloison qui sépare la cuisine du salon/salle à manger et récupérons une pièce qui ne servait à rien pour en faire notre chambre et donner la notre à petite Pelope.
Donc voilà quelques photos du chantier, pas très claires car bien sur il a fallut qu'il pleuve le seul jour ou l'on n'a plus de mur coté façade ! J'en posterai au fur et à mesure de l'avancée des travaux.
J'ai également plein d'articles en tête mais avec une connexion 3G qui capte un jour sur deux j'ai du mal. Ca m'embête d'ailleurs car j'ai toujours envie de me connecter à mon petit blog tout neuf ; c'est addictif ces petites bêtes !
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