Chaque fois je me pose les mêmes questions : est-ce un caprice, a-t-elle peur, est-elle malade ? En effet ce n'est pas évident à cet âge d'évaluer correctement ce qui lui arrive.
Voici donc les solutions que j'essaie de mettre en place lorsque nous nous retrouvons dans cette situation.
Tout d'abord avant de la coucher, je vérifie qu'elle n'ait pas de température. Car si c'était le cas, il est normal que cela perturbe son sommeil, qu'elle ne soit pas dans son état "normal". Une fois que j'ai pu constater que tout allait bien ; couche propre, pas trop chaud ni trop froid, à l'aise dans son pyjama, etc, je la dépose calmement dans son lit après un gros câlin et je lance la routine habituelle, celle mise en place depuis longtemps maintenant.
Chaque famille a ses propres rituels et je pense qu'il est important pour l'enfant d'instaurer très tôt des habitudes au moment du coucher, quelque chose qui le rassure et lui permette d'appréhender la nuit de façon plus sereine.
A la maison nous racontons trois petites histoires, puis je lui explique calmement le programme de la journée du lendemain (aller à la crèche, voir une mamie...) ce qui me permets toujours de lui dire qu'il faut qu'elle dorme bien afin d'être en forme pour profiter de sa journée. Ma chipie tente toujours de relancer la conversation mais il arrive un moment ou il faut conclure sans la laisser s'éterniser. Donc vient le bisou, enfin les bisous, puis je sorts de sa chambre, en pensant intérieurement : ouf je vais enfin pouvoir me poser, respirer, me détendre un peu avant d'aller moi aussi au lit.
Et là
Elle n'est pas malade donc je me dis qu'elle a peut-être peur. Pour tenter de la rassurer je laisse sa porte entrouverte et allume la lumière du couloir ou des toilettes pour pas qu'elle soit dans le noir (sa veilleuse n'a pas l'air de lui suffire). Nous avons également pris l'habitude de la laisser nous entendre. En effet, j'ai l'impression que le fait de nous écouter discuter (doucement bien sûr) ou bien d'entendre la télévision en fond cela la tranquillise ; comme si le silence l'inquiétait (ce qui peut être compréhensible pour un petit enfant).
Mais souvent lorsqu'elle est dans une période ou mademoiselle a décidé de ne pas dormir, elle continue à hurler de toutes ses forces. A ce moment là si il n'y avait pas son papa pour me retenir, je la lèverai car ses pleurs sont plus vrais que nature, j'ai un noeud dans l'estomac, je me sent oppressée.
Je pense d'ailleurs l'inscrire très vite à un cour de théâtre car elle ferait une excellente comédienne !
Nous avons fait plusieurs fois l'erreur de la lever mais nous n'aurions pas du ! A part retarder l'heure du coucher cela ne sert à rien si ce n'est qu'elle comprenne qu'il y a possibilité de ne pas dormir.
Alors caprice ? J'ai envie de répondre oui. A 2 ans un enfant commence à comprendre qu'il peut prendre le pouvoir sur les choses. Et le fait de refuser de dormir (alors que tout se passait bien jusqu'à présent) est une façon de tester les parents.
Donc pour ne pas qu'il prenne de mauvaises habitudes (et ça va très vite à leur âge, un soir ou deux suffisent) il faut malheureusement le laisser appeler ou hurler même si cela dure longtemps et nous déchire le coeur !
Ce qui est valable pour ma fille ne l'est peut être pas forcément pour vos enfants,
mais ce qui est universel, c'est que ce sont tous des filous à cet âge !
Si de vôtre coté vous avez des soucis pour le coucher de vos enfants ou au contraire des solutions qui ont fait leurs preuves n'hésitez pas à nous en faire part ?
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